Newswise — MONTREAL, February 1, 2012 – A woman’s memory of an experience is less likely to be accurate than a man’s if it was unpleasant and emotionally provocative, according to research undertaken by University of Montreal researchers at Louis-H Lafontaine Hospital. “Very few studies have looked at how ‘valence’ and ‘arousal’ affect memories independently of each other, that is to say, how attractive or repulsive we find an experience and how emotionally provocative it is,” said corresponding author Dr. Marc Lavoie, of the university’s Department of Psychiatry and the hospital’s Fernand-Seguin Research Center. “Our test relied on photos – we found firstly that highly arousing pictures blur women’s capacity to determine whether they’ve seen it before, and secondly that women have a clearer memory of attractive experiences than men. Arousal has an enhancing effect on the memory of men however, as does ‘low valence’ or unpleasantness.”

Participants were shown a variety of images on a computer screen that fell into four categories: “low-valence and low-arousal” such as scenes of babies crying, “low-valence and high-arousal,” for example, war photos, “high-valence and low-arousal,” which included pictures of kittens, and finally, erotic photos for the “high-valence and high-arousal” group. They were then shown a second round of photos that included the same images as the first round and some new ones. The participants had to push buttons to indicate whether they had already seen it or if it was new, and the speed and accuracy with which they responded enabled the researchers to gauge which factors had the most influence. They were also connected to EEG, a system for measuring the brain’s neuron activity, which enabled the researchers to see how their brain was working as they completed the task.

“Interestingly, the scans revealed more activity in the right hemisphere of women’s brains for the recognition of pleasant pictures – the opposite of what we witnessed in men” Lavoie said. “This challenges earlier studies using unpleasant pictures that revealed more activity in the left hemisphere for women and in the right hemisphere for men. Our findings demonstrate the complexity of emotional memory and underscore the importance of taking valence, arousal, and sex differences into account when examining brain activity.”

The study was published online by the International Journal of Psychophysiology on January 18, 2011, and the research received funding from the Natural Sciences and Engineering Research Council of Canada through a discovery grant to Dr Lavoie and a summer student internship to Emma Glaser. Dr. Marc Lavoie is affiliated with the Fernand-Seguin Research Centre at Louis.-H. Lafontaine Hospital in Montreal and with the Department of Psychiatry at the University of Montreal. The University of Montreal is officially known as Université de Montréal.

Les hommes sont plus susceptibles d'avoir un souvenir précis des expériences désagréablesDes chercheurs révèlent comment le caractère agréable d'un événement et son intensité émotionnelle influencent les souvenirs

MONTRÉAL, le 1er février 2012 – Selon une recherche entreprise, à l'Hôpital Louis-H. Lafontaine, par des chercheurs de l'Université de Montréal, le souvenir qu'une femme conserve d'une expérience déplaisante et émotionnellement intense est moins susceptible d'être précis que celui d'un homme. « Il existe très peu d'études ayant examiné comment le caractère affectif et l'intensité émotionnelle influencent les souvenirs de manière indépendante l'une de l'autre, c'est-à-dire le degré d'attirance ou de répulsion que nous éprouvons envers une expérience et l’intensité émotive qu'elle suscite », déclare Marc Lavoie, auteur principal de cette étude et professeur au Département de psychiatrie de l'Université et au Centre de recherche Fernand-Seguin de l'Hôpital Louis-H. Lafontaine. « Notre test consistait à présenter des photographies aux participants. Nous avons d'abord découvert que les photographies émotionnellement intenses interféraient avec la capacité des femmes à déterminer si elles les avaient vues dans le passé. Ensuite, nous avons observé que les femmes possédaient des souvenirs plus précis des expériences agréables que les hommes. Par contre, l’intensité des émotions, qu’elles soient agréables ou désagréables, a pour effet d’améliorer la mémoire des hommes.»Nous avons montré aux participants une variété d'images sur l'écran d'un ordinateur. Ces images étaient réparties en quatre catégories : « caractère désagréable et intensité peu élevée », notamment des images de bébés qui pleurent; « caractère affectif désagréable et intensité élevée », entre autres des scènes de guerre explicites; « caractère affectif agréable et intensité peu élevée », des photos de chatons par exemple; et, finalement, des photographies érotiques pour la catégorie « caractère agréable et intensité élevée ». Nous leur avons ensuite montré une autre série de photographies qui comprenaient à la fois des images du premier groupe et des nouvelles photos. Les participants devaient appuyer sur des boutons pour indiquer s'ils avaient déjà vu chaque photo ou si elle était nouvelle. La vitesse et la précision avec lesquelles ils répondaient ont permis aux chercheurs de mesurer quels facteurs avaient le plus d'influence. De plus, un appareil qui mesure l'activité cérébrale (EEG) des participants a permis aux chercheurs de voir comment leur cerveau travaillait pendant qu'ils effectuaient la tâche.« Ce qui est intéressant, c'est que l’EEG révèle davantage d'activité dans l’hémisphère droit du cerveau des femmes lors du rappel des images plaisantes – le contraire de ce que nous avons observé chez les hommes », explique Marc Lavoie. « Cela remet en question des études antérieures réalisées à l'aide de photos déplaisantes qui révélaient davantage d'activité dans l'hémisphère gauche des femmes et dans l'hémisphère droit des hommes. Nos découvertes démontrent la complexité de la mémoire émotionnelle et des différences sexuelles. Elles soulignent l'importance de tenir compte non seulement du caractère agréable ou désagréable, mais aussi de l’intensité émotionnelle lorsqu'on examine les différences sexuelles dans l'activité cérébrale. »Cette étude a été publiée en ligne par l'International Journal of Psychophysiology le 18 janvier 2012. Les travaux ont été financés par le Conseil de Recherches en Sciences Naturelles et en Génie (CRSNG) du Canada par l'intermédiaire d'une subvention à la découverte octroyée au chercheur Marc Lavoie et de la bourse étudiante pour stage estival du CRSNG octroyée à Emma Glaser. Le professeur Marc Lavoie est affilié au Centre de recherche Fernand-Seguin de l'Hôpital Louis-H. Lafontaine de Montréal et au Département de psychiatrie de l'Université de Montréal.

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CITATIONS

International Journal of Psychophysiology (10.1016/j.ijpsycho.2012.01.007., January 18, 2011)